Drainage des tourbières pour l’agriculture : estimation des émissions de carbone sur le dernier millénaire


Une équipe internationale pilotée par INRAE et le CEA, impliquant le CNRS, l’Université Paris-Saclay, AgroParisTech, l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et le LSCE-IPSL, a développé un modèle qui a permis d’estimer, pour la première fois, les émissions de carbone historiques dues à la conversion de tourbières naturelles en terres cultivables entre les années 850 et 2010.

Leurs résultats, publiés le 4 juin dans Science Advance, montrent que, sur cette période, 72 milliards de tonnes de carbone ont été émises par la conversion de tourbières en terres à usage agricole dans l’hémisphère nord. Ils indiquent également que seulement la moitié de ces émissions a été compensée par l’absorption continue du carbone par les tourbières restées naturelles de l’hémisphère nord.

 

Pour en savoir plus

Les laboratoires impliqués

  • Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CNRS/CEA/UVSQ),
  • Mathématiques et informatique appliquées-Paris (AgroParisTech/INRAE/Université Paris-Saclay),
  • Laboratoire de géologie de l’Ecole normale supérieure (CNRS/ENS Paris/Université Paris-Saclay),
  • Ecosys (Agroparistech/INRAE/Université Paris-Saclay).

Contact :

Philippe Ciais, LSCE-IPSL,

Source : CNRS

Philippe Ciais


LSCE-IPSL

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Sorbonnavirus

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Vingt-sept textes courts et percutants abordent l’épidémie, le virus, et la période actuelle à partir d’une grande variété de regards disciplinaires. Livre accessible au plus grand nombre, Sorbonnavirus rend compte de la crise sanitaire actuelle en tirant parti des forces d’une université dans laquelle la médecine côtoie les sciences et les humanités. Ce livre entre dans le virus, le traque, le suit, depuis ses origines jusqu’à ses effets, en remontant à ses ancêtres, épidémies antiques ou médiévales, en examinant sa gestion et ses effets, et en identifiant les chemins qu’il emprunte et qu’il ouvre, vers le ou les nouveaux mondes possibles. Avec une contribution de Cathy Clerbaux, chercheure au LATMOS-IPSL et de son équipe. Pierre-Marie Chauvin est vice-doyen Ressources humaines et moyens à la Faculté des Lettres. Maître de conférences en sociologie et chercheur au GEMASS (Groupe d’Etude des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne), ses champs d’expertise sont la sociologie des réputations, la sociologie des temporalités et la sociologie visuelle. Annick Clement est vice-présidente Science, culture et société. Professeure de pédiatrie à la faculté de Médecine, elle est également chef du service de pneumologie pédiatrique de l’hôpital Trousseau. Visuel de couverture extrait de Profondeur bleue, par Julien Colombier.