Le carbone est un élément chimique présent dans l’atmosphère essentiellement sous forme de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4). L’atmosphère est constituée à 99 % d’oxygène (O2) et d’azote (N2). Ces gaz sont stables, de concentration constante et sont transparents au rayonnement infrarouge thermique émis par la Terre. On trouve également des composés chimiques dans l’atmosphère de la couche limite (qualité de l’air) à la stratosphère. Ces composés intéressent les scientifiques car ils ont un impact sur la santé, les écosystèmes et le climat.
ChArMEx : une traque exceptionnelle de la pollution atmosphérique en Méditerranée
Berceau historique de nombreuses civilisations, la Méditerranée est une région d'intérêt géostratégique majeur dont les enjeux environnementaux, politiques et sociétaux sont considérables. Or, c’est une région très vulnérable dont l’habitabilité future pourrait être compromise. L’une des principales sources d’inquiétude porte sur la dégradation de la qualité de l’air et sur d’éventuelles rétroactions positives de cette pollution sur le climat régional et réciproquement.
Coronavirus : chute de la pollution en Chine et en Italie, vue depuis l’espace avec IASI
Alors que l’épidémie de Covid-19 faisait rage et s’étendait à l'ensemble de la planète depuis janvier 2020, l’instrument IASI qui surveille la composition de l’atmosphère depuis 2007, pouvait observer une chute des niveaux de pollution. Cette diminution est liée à la mise en quarantaine totale ou partielle de plusieurs villes ou régions.
Le rôle de l’ammoniac dans les événements de pollution particulaire à Paris
Les émissions d’ammoniac (NH3), principalement liées à l’agriculture, ont fortement augmentées depuis l’ère industrielle. Or, en plus de ses effets nuisibles à l’environnement, l’ammoniac contribue à la dégradation de la qualité de l’air. Du fait de sa chimie complexe et de l’absence de réseaux globaux d’observation, sa répartition dans l’atmosphère et son évolution sont mal connues. Les mesures d’ammoniac par l’instrument IASI embarqué sur les satellites MetOp vont permettre d’améliorer les cadastres d’émission de ce gaz, peu précis jusqu’à présent.